L'agriculture que nous visons :
Agrade les sols, les rend fertiles, les développe durablement
Régule le climat, restaure les cycles de l'eau, génère la pluie, remplit durablement les nappes phréatiques au lieu de les vider
Offre des fermes autonomes et résilientes face aux imprévus climatiques, économiques ou géopolitiques
Garantit une souveraineté alimentaire en produisant localement des aliments sains et à haute valeur ajoutée nutritionnelle sans dépendre des importations, tant d'aliments que d'intrants agrochimiques ou biologiques
Permet des fermes rentables, crée de l'emploi, développe nos territoires
Valorise la ruralité avec des agriculteurs fiers de l'être et heureux, et attirant les citadins vers les métiers de la terre
Rétablit un lien direct et de confiance entre les agriculteurs et les consommateurs
Notre mission
Fédérer les énergies pour une action coordonnée et accélérée sur la transition agroécologique
Pourquoi l'agroécologie?
La généralisation des pratiques agroécologiques doit devenir une priorité nationale :
Pourquoi viser directement les pratiques les plus avancées d'agroécologie ?
L'eau est le facteur le plus limitant de presque toutes nos cultures. Un pourcentage sans précédent d'oliviers (en non irrigué) est en train mourir depuis 2023 par manque d'eau. En irrigué, les nappes et les barrages se vident...
Seules les pratiques les plus avancées d'agroécologie, telles que l'agroforesterie syntropique, peuvent restaurer les cycles de l'eau, générer la pluie et sauver notre agriculture.
Les succès enregistrés en Tunisie par l'agriculture de conservation, l'agriculture biologique, l'agroforesterie, la permaculture, l'agriculture environnementale doivent maintenant converger et se compléter pour mettre en œuvre l'agriculture de demain.
Si certains cycles de l'eau peuvent être restaurés au niveau d'une ferme ou d'une région, seuls des changements à l'échelle nationale peuvent restaurer significativement la pluie.
Signez le Manifeste du Réseau
Notre manifeste est dérivé de celui du Centre National (français) d'Agroécologie qui a accepté de le partager avec le RTTA. Les principales évolutions que nous avons apportées concernent un focus plus important sur les cycles de l'eau, le climat et la pluie qui revêtent un caractère beaucoup plus critique pour la Tunisie. Pour le reste, les problématiques et solutions apportées par l'agroécologie sont assez semblables partout dans le monde, et nous avons donc souhaité éviter de "réinventer la roue" en écrivant un manifeste entièrement nouveau.
La 1ère série de 10 objectifs concrets définis par les membres fondateurs du réseau sont :
1. Intégrer l'agroécologie dans les politiques publiques
2. Réduire les intrants chimiques de synthèse de 50% d'ici 2035
3. Intégrer l'agroécologie dans le processus d'apprentissage et l'éducation
4. Élaborer une liste de critères partagés de l'agroécologie
5. Cartographier toutes les fermes tunisiennes en transition agroécologique pour faciliter le partage des meilleures pratiques
6. Rétablir localement les cycles de l'eau, dont la pluie
7. Améliorer le taux de matière organique et l'activité biologique (dont mycorhizes) des sols
8. Améliorer la biodiversité pour contribuer à la restauration et la résilience des écosystèmes
9. Développer l'agroforesterie dans les systèmes céréaliers
10. Transformer la monoculture des oliviers en polyculture étagée
Les membres fondateurs
Le RTTA est un réseau informel qui n'a pas d'existence juridique. Il est né de la volonté de mieux collaborer entre les associations suivantes :